Les personnages principaux

Géronte

Père de Lucinde, il insiste pour qu'elle épouse Horace, un gentilhomme plus riche de Léandre. Géronte représente le patriarche qui fait rire part ses défauts: avarice, autorité, rigidité. Mais en fait il est surtout crédule et il aime profondément sa fille.

Jacqueline

Nourrice chez Géronte et femme de Lucas. Elle insiste auprès de Géronte pour que Lucinde fasse un mariage d'amour plutôt que d'argent: «le bonheur est plus important que l'argent dans le mariage.». Draguée lourdement par Sganarelle, elle refuse ses avances mais lui fait comprendre qu'elle n'aime pas son mari Lucas.

Lucinde

Lucinde est la fille de Géronte et l'amoureuse de Léandre. Elle fait semblant d'etre muette pour ne pas obéir à son père Géronde qui veut lui faire épouser un certain Horace. Une fois que la supercherie de sa fausse maladie est découverte, elle reste ferme face à son père: «je préférerais entrer dans un couvent plutôt que d'épouser un homme que je n'aime pas.»

Léandre

Amoureux de Lucinde qu'il n'ose demander en marriage à Géronte car il n'est pas assez riche. Il demande l'aide de Sganarelle pour convaincre Géronte. À la fin de la pièce, il hérite de son oncle et peut enfin demander la main de Lucinde. Jeune homme, beau gosse, dans certaines pièces stupide et vaniteux, Léandre incarne le personnage type de l’amoureux de la commedia dell'arte.

Martine

Martine est la femme de Sganarelle. Elle ne lui pardonne pas de l'avoir battue et va se venger en convaincant Valère et Lucas, serviteurs de Géronde, que Sganarelle est un grand médecin, ce qui entraîne des quiproquos et des situations humoristiques tout au long de la pièce. Martine est donc à l'origine de la confusion qui donne lieu aux événements comiques de l'histoire. A la fin de la pièce, Elle refuse de lui pardonner alors que Sganarelle va être pendu.

Sganarelle

Personnage principal du Médecin Malgré Lui. Mari de Martine et simple bûcheron. Molière le présente d'abord comme un mari cruel et insensible qui boit et joue. Le personnage de Sganarelle évolue au fil de la pièce et devient de plus en plus ambigu, faisant preuve à la fois de simplicité et d'une intelligence remarquable dans diverses situations. Il finit par se prêter à son propre jeu de faux médecin. «Je pense que je vais rester médecin toute ma vie.» Tout au long de la pièce, Sganarelle brille par sa tchatche et sa faculté à rebondir quelque soit la situation.