L'Avare

Analyse

L'Avare est une comédie de Molière en cinq actes et en prose, inspirée de La Marmite de Plaute. La pièce a été jouée pour la première fois au Palais-Royal le 9 septembre 1682. Molière a choisi de dénoncer l'avarice, un défaut condamné par l'église et mal vu par la bonne société de son époque, car l'honnête homme doit être généreux. En mettant en scène un usurier, il sait qu'il gagnera l'approbation de ceux qui ont souffert des conséquences de prêts imprudents, malgré l'opposition de l'église à cette pratique. À cette époque, les prêts avec intérêts sont si répandus que Colbert doit légiférer sur le montant d'usure. Le personnage du vieil homme avare est un ressort comique courant dans les comédies satiriques de l'époque.
Source wikipedia

Harpagon est un vieil homme veuf, extrêmement avare, qui fait vivre son entourage de manière très économe. Il a accumulé un trésor grâce à ses économies et son activité d'usurier, qu'il garde précieusement dans une cassette. Il projette de marier sa fille à un prétendant sans dot et de trouver lui-même une épouse lucrative. Cependant, son fils est également intéressé par la même femme que lui, et sa fille est secrètement amoureuse de son intendant. Au fil de la pièce, Harpagon se fait voler sa cassette et réalise qu'il ne contrôle ni son fils ni sa fille. Heureusement, à la fin de la pièce, tout se résout : les jeunes peuvent se marier et Harpagon retrouve son argent.

Les scènes importantes