Version Moderne
Version Originale
Monsieur, préparez-vous, notre médecin arrive.
Monsieur, préparez-vous, voici notre médecin qui entre.
Monsieur, je suis content de vous voir chez moi, nous avons vraiment besoin de vous.
Monsieur, je suis ravi de vous voir chez moi, et nous avons grand besoin de vous.
Hippocrate dit... que nous devons tous les deux nous couvrir.
Hippocrate dit... que nous nous couvrions tous deux.
Hippocrate dit ça?
Hippocrate dit cela?
Dans quel chapitre, s'il vous plaît?
Dans quel chapitre, s'il vous plaît?
Dans son chapitre sur les chapeaux.
Dans son chapitre des chapeaux.
Puisqu'Hippocrate le dit, il le faut faire.
Puisqu'Hippocrate le dit, il le faut faire.
Monsieur le médecin, j'ai appris des choses merveilleuses...
Monsieur le médecin, ayant appris les merveilleuses choses...
À qui parlez-vous, s'il vous plaît?
À qui parlez-vous, de grâce?
Je ne suis pas médecin.
Je ne suis pas médecin.
Vous n'êtes pas médecin?
Vous n'êtes pas médecin?
Non, vraiment pas.
Non vraiment.
Vraiment. Ah! ah! ah!
Tout de bon. Ah! ah! ah!
Maintenant, vous êtes médecin. Je n'ai jamais eu d'autres diplômes.
Vous êtes médecin maintenant, je n'ai jamais eu d'autres licences.
Quel homme étrange avez-vous amené ici?
Quel diable d'homme m'avez-vous là amené?
Je vous ai dit qu'il était un médecin farceur.
Je vous ai bien dit que c'étoit un médecin goguenard.
Oui, mais je vais l'envoyer promener avec ses blagues.
Oui. Mais je l'envoirois promener avec ses goguenarderies.
Ne faites pas attention à ça, Monsieur, c'est juste pour rire.
Ne prenez pas garde à ça, Monsieu, ce n'est que pour rire.
Je n'aime pas cette plaisanterie.
Cette raillerie ne me plaît pas.
Monsieur, je vous demande pardon de la liberté que j'ai prise.
Monsieur, je vous demande pardon de la liberté que j'ai prise.
Monsieur, je suis votre serviteur.
Monsieur, je suis votre serviteur.
Je suis désolé...
Je suis fâché...
Ce n'est rien.
Cela n'est rien.
Des coups de bâton...
Des coups de bâton...
Il n'y a pas de mal.
Il n'y a pas de mal.
Que j'ai eu l'honneur de vous donner.
Que j'ai eu l'honneur de vous donner.
Oublions cela. Monsieur, ma fille est malade d'une étrange maladie.
Ne parlons plus de cela. Monsieur, j'ai une fille qui est tombée dans une étrange maladie.
Je suis heureux que votre fille ait besoin de mes services. J'aimerais également pouvoir vous aider, ainsi que votre famille.
Je suis ravi, Monsieur, que votre fille ait besoin de moi; et je souhaiterois de tout mon coeur que vous en eussiez besoin aussi, vous et toute votre famille, pour vous témoigner l'envie que j'ai de vous servir.
Je vous remercie pour votre gentillesse.
Je vous suis obligé de ces sentiments.
Je vous assure que je parle sincèrement.
Je vous assure que c'est du meilleur de mon âme que je vous parle.
Vous me faites trop d'honneur.
C'est trop d'honneur que vous me faites.
Comment s'appelle votre fille?
Comment s'appelle votre fille?
Lucinde! Oh, quel joli nom à soigner! Lucinde!
Lucinde! Ah! beau nom à médicamenter! Lucinde!
Je vais aller voir ce qu'elle fait.
Je m'en vais voir un peu ce qu'elle fait.
Qui est cette grande femme là-bas?
Qui est cette grande femme-là?
C'est la nourrice de mon petit enfant.
C'est la nourrice d'un petit enfant que j'ai.
Oh, regardez ce beau meuble! Bonjour, nourrice charmante. Je suis votre humble serviteur, prêt à tout pour vous plaire. J'aimerais être le bébé chanceux qui boit votre lait (il touche son sein). Je suis à votre disposition pour tous mes remèdes et toute ma science.
Peste! le joli meuble que voilà! Ah! nourrice, charmante nourrice, ma médecine est la très humble esclave de votre nourricerie, et je voudrois bien être le petit poupon fortuné qui tétât le lait (il lui porte la main sur le sein) de vos bonnes grâces. Tous mes remèdes, toute ma science, toute ma capacité est à votre service, et...
Excusez-moi, Monsieur le médecin, mais pouvez-vous laisser ma femme tranquille?
Avec votre parmission, Monsieu le médecin, laissez là ma femme, je vous prie.
Quoi! C'est votre femme?
Quoi! est-elle votre femme?
Ah! Vraiment, je ne savais pas ça, et je m'en réjouis pour vous deux.
Ah! vraiment, je ne savois pas cela, et je m'en réjouis pour l'amour de l'on et de l'antre.
Doucement, s'il vous plaît.
Tout doucement, s'il vous plaît.
Je suis vraiment enchanté que vous soyez mariés. Je félicite votre femme d'avoir un mari comme vous (il fait encore semblant d'embrasser Lucas, puis passe sous ses bras et se jette au cou de sa femme). Et je vous félicite, vous, d'avoir une femme si belle, si sage et si bien faite qu'elle.
Je vous assure que je suis ravi que vous soyez unis ensemble. Je la félicite d'avoir (il fait encore semblant d'embrasser Lucas, et, passant dessous ses bras, se jette au col de sa femme) un mari comme vous; et je vous félicite, vous, d'avoir une femme si belle, si sage, et si bien faite comme elle est.
Eh! Assez de compliments, je vous en prie.
Eh! testigué! point tant de compliment, je vous supplie.
Est-ce que je ne peux pas me réjouir avec vous de cette belle union?
Ne voulez-vous pas que je me réjouisse avec vous d'un si bel assemblage?
Avec moi, autant que vous le souhaitez; mais avec ma femme, arrêtez cette comédie.
Avec moi, tant qu'il vous plaira; mais avec ma femme, trêve de sarimonie.
Je suis également heureux pour vous deux, et si je vous embrasse pour témoigner ma joie, je l'embrasse aussi pour lui témoigner la même chose.
Je prends part également au bonheur de tous deux, et (il continue le mime jeu), si je vous embrasse pour vous en témoigner ma joie, je l'embrasse de même pour lui en témoigner aussi.
Ah! Bon sang, Monsieur le médecin, assez de comédie!
Ah! vartigué, Monsieu le médecin, que de lantiponages!