Version Moderne
Version Originale
Écoutez, Monsieur, je suis de votre côté maintenant et j'oublie ce que j'ai dit hier. Monsieur Diafoirus père et fils sont là pour vous rendre visite. Quelle chance pour vous ! Vous allez rencontrer le jeune homme le plus charmant et le plus intelligent. Il a à peine parlé et déjà, il m'a conquise. Votre fille va l'adorer.
(par dérision.)
Ma foi, Monsieur, je suis pour vous maintenant, et je me dédis de tout ce que je disois hier. Voici Monsieur Diafoirus le père, et Monsieur Diafoirus le fils, qui viennent vous rendre visite. Que vous serez bien engendré ! Vous allez voir le garçon le mieux fait du monde, et le plus spirituel. Il n’a dit que deux mots, qui m’ont ravie, et votre fille va être charmée de lui.
Restez là, Monsieur. Je suis en train d'arranger le mariage de ma fille, et son futur époux arrive, qu'elle n'a pas encore rencontré.
(à Cléante, qui feint de vouloir s’en aller.)
Ne vous en allez point, Monsieur. C’est que je marie ma fille; et voilà qu’on lui amène son prétendu mari, qu’elle n’a point encore vu.
C'est un grand honneur, Monsieur, que vous me demandiez d'assister à cette rencontre.
C’est m’honorer beaucoup, Monsieur, de vouloir que je sois témoin d’une entrevue si agréable.
C'est le fils d'un médecin réputé, et le mariage est prévu dans quatre jours.
C’est le fils d’un habile médecin, et le mariage se fera dans quatre jours.
Dites à son professeur de musique de venir pour le mariage.
Mandez-le un peu à son maître de musique, afin qu’il se trouve à la noce.
Je n'y manquerai pas.
Je n’y manquerai pas.
Je vous en prie, venez aussi.
Je vous y prie aussi.
C'est un grand honneur.
Vous me faites beaucoup d’honneur.
Placez-vous, ils arrivent.
Allons, qu’on se range, les voici.